La pandémie favorise les dérives sectaires

Réglementation à la profession de détective

La pandémie de Covid-19 serait-elle favorable aux gourous ?

Dans un rapport remis à Marlène Schiappa, la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) alerte sur l’augmentation des signalements de dérives sectaires, plus de 3000 en 2020.

Ces dérives ne sont plus le fait de grands mouvements, mais de plus en plus de petites structures dont 40% dans le domaine du bien être.

C’est justement ces petits groupes qui profitent de la pandémie pour manipuler de nouvelles victimes.

Les nouveaux groupes de dérive sectaire

Interviewer sur Europe 1 le 25 février 2021, Marlène Schiappa a indiqué qu’il y aura actuellement 500 nouveaux groupes sectaires actifs en France qui pourraient se classer suivant trois grandes tendances :

  • Les groupes sectaires ayant pour base des croyances ou des dogmes religieux.
  • Ceux relatifs au complotisme et au survivalisme.
  • Ceux liés au domaine du paramédical et au bien être.

 

Ces deux dernières tendances ont largement profité de la crise sanitaire et du sentiment d’insécurité qu’elle a suscité pour toucher un plus large public.

Qui sont les nouveaux gourous

Si les grands mouvements sectaires font moins parlés d’eux, de nouveaux acteurs préjudiciables font leur apparition. Désormais prouver l’emprise mentale s’avère plus compliqué car ces petites structures sont plus discrètes.

Elles profitent de l’engouement autour de la notion de bien être pour se fondre parmi les « coachs », « naturopathes » ou « psychothérapeutes » dont l’activité n’est à ce jour pas réglementée.

Bien entendu, ces nouveaux métiers ne sont pas synonyme de dérive sectaire et il conviendra d’enquêter pour déterminer si une emprise mentale existe réellement entre le professionnel et ses clients.

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